Bluenote, c'est repartiiii !

Après une pause d'un mois auprès de sa "dame à Sète" qui est votre narratrice Alexandra, Georges a retrouvé Bluenote à Richards bay, au nord-est de l'Afrique du Sud.

emplacement de Bluenote à la marina

Pour arriver jusque-là, Georges et Bluenote, avec des équipiers qui ont varié au gré des escales, ont fait quelques 9.500 milles nautiques.
Voilà le trajet suivi d'avril à octobre :

Et hier, 30 novembre 2016, ils sont repartis !

Avec Pascal, l'équipier pour la descente de Richards bay à la ville du Cap.

Aujourd'hui voilà ce qu'indiquait la balise :

J'en profite pour rappeler que vous pouvez suivre le bateau grâce à sa balise :

www.whatusea.com

utilisateur : Bluenote

mot de passe : Delaporte

(respectez les majuscules)

Avant le départ, Georges a procédé aux préparatifs du bord pour les futures traversées mais d'abord nettoyage du pont car Bluenote avait passé 1 mois au Zululand yacht club à Richards bay dont le port est le plus grand terminal d'exportation de charbon au monde. 

Un pont de bateau, blanc, du charbon, noir, pas besoin de vous faire un dessin pour vous décrire leurs incompatibilités.

Dans l'attente de son équipier, Georges a occupé son temps en diverses réparations de pompes à eau, eau de mer et eau douce, réglages des drosses de barre, au fond des compartiments moteurs avec une douce chaleur, vidanges moteurs, un alternateur à tester, etc.. l'ordinaire du voileux à son bord. 

Et last but not least : carénage des coques et hélices dans une eau dans laquelle il ne voyait qu'à 20 cm. Sans se faire manger par les crocos.

Qui doivent être finalement plus friands d'enfants car sur la petite plage du yacht club, un grand panneau signale aux parents qui viennent s'y prélasser et se rafraîchir avec leurs bambins : "Attention aux crocodiles".

Marthe, je te rassure, enfant, je t'aurais interdit de t'y baigner. Et tu m'aurais obéi pour une fois. Et contrairement à Chaguaramas, à Trinidad et Tobago, où, il y a une vingtaine d'années, tu avais suivi le défi lancé par ton ami Aurélien de sauter dans une eau surchargée en hydrocarbures et déchets rejetés par la centaine de bateaux au mouillage de cette baie. Malgré l'interdiction de vos parents !

Notre ami Pascal, le 1^er équipier de cette deuxième partie du voyage, est arrivé à bord le 28 novembre. Le temps d'y prendre ses marques, de monter Georges en haut du mât pour une vérification, d'aller frotter les entrées et sorties d'eau sous les coques car l'outil nécessaire avait manqué à Georges l'autre jour, d'y éviter lui aussi les crocos, les dépressions qui se succédaient jusque-là rapidement ont laissé une fenêtre apparaître le 30 novembre pour pouvoir s'élancer le plus au sud possible et y trouver un abri pendant le passage de la nouvelle dépression.

Donc c'est repartiiiiii !