Le mercredi 4 Janvier, nous
avons quitté Simon’s Town, direction Cape Town. En franchissant le very famous Cape
of Good Hope … le bien nommé car nous l’avons espéré un très loooong temps !
Flash back
Mardi 3 janvier, le vent
souffla fort toute la nuit et à notre réveil, ça se poursuivez. Ça se calma
vers 10h….. du moins c’est ce que nous avons cru.
Le mercredi main, nous avons
40 nœuds dans le pif, la mer est très formée, le cockpit est vite « salé » :
des paquets d’eau de mer nous éclaboussent. Bluenote remue, plonge, se redresse
dans une mer très formée. Pourtant nous tirons un bord vers le sud-est de False
Bay pour pouvoir abattre le plus sud possible et prendre la direction du Cap de
Bonne Espérance.
Nous l’aurons espéré 3h ce cap… Passage musclé
que je n’ai qu’aperçu car la position allongée sur ma couchette était la plus
propice à mon bien-être tandis que Lionel restait dans le cockpit, luttant
contre le mal de mer, installé en lui.
Il faut dire qu’il y a eu, en
plus, de ce départ très très agité, un incident, suivi d’un 2ème et
d’un 3ème ! Une bosse de ris a soudainement rompu, pb aussi de
lazy jacks puis une poulie a explosé. Bref ce ne fut pas la joie. Mais en ce
qui me concerne, une fois allongée une petite demi-heure, la faim m’a saisie et
je suis monté cuisiner un chili con carne que Georges, Alain et moi avons fort
apprécié et dégusté dans une assiette creuse à la cuillère dans le cockpit (ce
que j’adore faire, Marthe aussi), Lionel étant parti se reposer dans sa cabine.
Franchi le cap, la vie à bord
paisible put reprendre. Observation des oiseaux volant au ras des vagues en
escadrilles. D’un poisson lune d’au moins 90 cm de diamètre. Au large de Hout
Bay, des souffles nous signalèrent la présence de 2 baleines qui sondèrent sur
notre tribord nous permettant d’admirer leur queue. Les otaries et lions de mer
montrent le bout de leur museau (ou tête ? je ne sais pas si on dit « museau »
pour les otaries ?) tout au long de notre navigation. Comme les dauphins qui
passent par deux deci-delà. Un rorqual, probablement, fut entraperçu.
Conclusion d’Alain, l’équipier de l’Indien : il n’a jamais eu de navigation aussi musclée durant sa pourtant longue traversée. Et en 7h de navigation, il a vu plus d’animaux marins qu’en 1 mois et demi.
Et peu à peu, aussi mythique
que ce Cape of Good Hope, la Table Mountain se devine, l’arrivée à Cape Town
est imminente… en termes de marins càd que nous y entrerons 2h plus tard. Pour
se mettre à un ponton du Royal Cape Yacht Club de Cape Town.
Une photo inhabituelle donc
plus intéressante que toutes celles que nous connaissons tous d’elle : voici
la Table Mountain aujourd’hui : ces nuages qui la couvrent sont signes de
grand vent…. Nous le confirmons !
D’où je vous écris jeudi 5
janvier au soir, après 24h fort occupés à réparer ce qui avait cassé, visité
grâce à Vincent qui nous driva dans tous les sens du terme pendant 24h d’un
restau à l’autre, d’un point de vue sublime sur la ville à un jardin au centre
de la ville, le Vegetable Garden, d’un shipchandler à un autre, avant une
dernière bonne soirée à bord de Bluenote, le vent soufflant entre 50 et 60 nœuds…
Ce qui ne dérangea guère
notre voisin de ponton : un lion de mer, paisible, tant qu’on ne l’approchait
pas trop !
Bluenote et son équipage sont
prêts à partir demain matin, si le vent se calme !
Un grand merci pour leur
accueil et tous les bons moments passés ensemble à Brigitte et à Vincent.
Au revoir à Cape Town, à l’Afrique
du Sud. Direction : Sainte-Hélène !
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