J’ai - Alexandra - atterri à
Cape Town, Afrique du sud, le 28 décembre 2016. Au sortir de l’avion, on longe
un long et large couloir vitré, donnant sur l’aéroport : j’ai très vite
aperçu Georgio venu me chercher : BONHEUR de s’apercevoir enfin après 1
mois et demi et de vérifier ainsi, l’un comme l’autre, que ces retrouvailles
ont été bien orchestrées, autant par les Cies de train en France que par les
Cies aériennes, en l’occurrence Qatar Airways. Qui m’a procuré un voyage sans
fausse note mais avec des bémols pour sa programmation de vidéos et les repas
dispensés, sans qualité, c’est une litote.
Le temps était au grand beau
et le vent soufflait fort. Ce qui rend les couleurs plus contrastées : la
végétation méditerranéenne subtropicale de la région du Cap en était magnifiée,
elle étincelait. Essences connues de nos régions du sud auxquelles se marient avec
harmonie les flamboyants, à cette époque de l’année en fleurs. Les agapantes
charment les bords de routes avec leurs petites têtes bleu pastel qui se
balancent dans le vent. Georges ayant loué une auto, nous entreprîmes la route
vers Bluenote au mouillage de la baie de Simon’s Town, au sud-ouest de False
Bay. Nous sommes à l’Est du cap de Bonne Espérance. Cape Town est situé à
l’Ouest, baigné par l’Atlantique.
Georges et moi avons passé 5
jours de bricolages divers, ménages… hum hum.. des hommes seuls pendant
plusieurs mois laissent à désirer dans ce domaine. Georges carène, au
mouillage, le bateau càd qu’il frotte les coques et hélices pour en retirer les
nombreuses algues qui ont commencé à « pousser » dessus. L’eau n’est
pas chaude, 18°, son shorty, combinaison de plongée courte, est nécessaire. Pas
de grand requin blanc en vue, seulement des otaries dont la présence nous est
signalée par le bruit caractéristique qu’elle fond en respirant à la
surface : comme quelqu’un qui se moucherait bruyamment.
Dans le coin il y a aussi des
manchots du Cap : ce sont les panneaux de signalisation routière qui informent
de leurs éventuels passages sur la route, comme chez nous les cerfs !
Nous ne sommes pas allés à la
plage car d’autres panneaux de signalisation nous en ont dissuadés : on ne
peut pas y dormir, ni amener son flingue, ni tirer sur ..?? ça n’en est
jamais que le corollaire, et pas d’alcool non plus !
Alors on a fait du tourisme
en auto : il nous fallait se rendre au Royal Yacht Club de Cape Town. Pas
très clean cette marina, comme nos marinas royales
jusque-là ! Je découvre à cette occasion cette ville et ses abords. Pour
le retour on emprunte la route qui longe la côte atlantique : magnifique. C’est
la période des fêtes, aussi les quelques plages sont bondées avec une
circulation dense dans les petites villes de cette côte. Après Hout Bay, le
panorama est sublime avec quelques points de vue spectaculaires, dont un est
aménagé sous des pins et autres grands arbres en aire de pique-nique : un
paradis.
Puis on choisit de continuer
cette route en corniche sur la mer, route qui est payante (42 rands = un peu
moins de 3 €) la Chapman Road. Il
y a eu d’importants travaux de consolidation des falaises pour éviter les
chutes de pierres mais par gros temps de pluie et/ou de vent, elle est fermée.
L’arrivée en balcon sur
l’immense plage de Noordhoek Beach est magnifique.
Et elle, déserte,
probablement à cause des grandes vagues qui s’y précipitent. Cette route est
impressionnante. Et on se dit qu’on est au bout du continent africain !
Le 1er janvier 2017 est
joyeusement fêté, sur le bateau de Jean-Michel, un franco-hollandais, qui nous
cuisine un excellent diner : un menu vegan délicieux. Deux autres bateaux
de français sont conviés : Ralph Rover avec Marie et Laurent, Thalassanté
avec Claire et Yves. On chante, on danse sur le pont, une main y cherchant
souvent un cordage pour éviter la chute à l’eau et parce que le vent souffle
fort. Marie et Claire décident soudain de se jeter à l’eau, toutes habillées …
et elles le font sous nos yeux ébahis et réjouis !
Au passage à la nouvelle
année, les sirènes des 4 frégates basées au port retentissent. Elles répondent
à nos cris de joie et nos nombreux coups de corne de brume : ça dure un
long temps, les militaires semblent y prendre autant de plaisir que nous, toute
la baie est prévenue, on vient d’entrer en 2017 !
Et le 2 janvier arrive :
c’est je jour de l’arrivée des 2 équipiers. Alain est un habitué de Bluenote,
il a fait « l’Indien ». Il reprend vite ses marques à bord. Nous
allons le chercher à l’aéroport et déjeunons au Dixie. Dixie en afrikaner
signifie gamelle militaire mais le repas y est meilleur qu’à
l’armée !
Pour Lionel qui arrive le
soir, ce sera une Première, il n’a jamais navigué sauf quelques ronds dans
l’eau à Sète, dont certains déjà avec Georges.
Apéro à la marina pour y
attendre agréablement Lionel. Il a pris un taxi à l’aéroport et arrive en ¾ d’h
au F.B.Y.C. Nous sommes nombreux à l’accueillir : Ralph Rover et Thalassanté
prennent avec nous le rituel apéro du soir au bar, repos du marin qui trime
tout le jour sur son bateau. Comme le bar ferme, Claire propose de poursuivre
l’accueil des 2 nouveaux équipiers, Alain et Lionel, avec des ti’punch sur leur
Thalassanté, un Cigale 18, un bateau géant : on y est 8 dans le carré, très
à nos aises, rhum et citrons verts nous enchantent, Claire nous régale avec son
stock de pâtés dont certains viennent de Corse, on chante et on danse même
quelques rocks : une excellente soirée !
Le départ approche : Bluenote attend sagement au mouillage déjà fort venté pendant que nous déjeunons chez Brigitte avec Clare-Laure, Vincent, Damielle et Guy.
chercher bien, vous le verrez !!!
and Stay
tuned.
Très bonne année 2017 à vous et Bluenote :)
RépondreSupprimerMerci Jean de la part de nous tous ! A toi et les tiens : Bonne année et grosses bises.
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