samedi 18 mars 2017

De la Guyane à la Martinique : Impressions de Laurent



Bluenote vient d'arriver en Martinique et son capitaine Georgio va rejoindre sa belle à Sète pour quelques semaines. Fin de la deuxième partie du grand voyage, Australie-Sète. Nous les retrouverons en avril à Saint-Martin avec des équipiers de choix... surprise à venir !

En attendant leurs prochaines aventures voici, pour refaire un petit tour en Guyane, quelques photos de notre séjour :
- Selfie chez ma cousine Béatrice à St Laurent du Maroni :




- La maison de Claude et Béatrice : havre de bien-être et sérénité sous les tropiques, j'adOre :










- Un papillon, le morpho menelaus, qui a traversé la route devant nous alors que nous roulions de Cayenne à St Laurent du Maroni : TRÈS grand et magnifique, ma mémoire en gardera toujours la trace (contrairement à la mémoire de mon téléphone qui a soudainement, à mon retour, effacé TOUTES mes photos depuis 1 an.....................)

la photo de cet extraordinaire papillon ci-dessous a été prise au musée de la Transportation (pas gai, notre passé en Guyane...) de St Laurent du Maroni :






- Pas de photos malheureusement de nos retrouvailles et des nombreux joyeux moments passés ensemble avec Michel, installé à la marina de Degrad des Cannes depuis quelques années après avoir fait construire son bateau, à Sète, à côté de celui de Patrick qui construisait son Aquablue, devenu notre Bluenote !


Et maintenant les impressions de voyage de Laurent, équipier monté à bord en Guyane :
Voici Georgio et Laurent au marché de Cayenne avant leur départ :






De Cayenne aux îles du Salut 
De Waterworld à Papillon

Arrivés au grand port de plaisance de Cayenne, nous nous trouvâmes dans un décor post guerre nucléaire. Toutes les places aux pontons étaient occupées par des bateaux épaves servant d'habitations : un bidonville aquatique. L'eau était beige et le ciel gris, il faisait froid. Les rares embarcations encore capables de flotter étaient au large au mouillage.
Quelques heures de navigation plus tard, les trois îles du Salut, tout droit sorties de nos rêves, nous offrirent un contraste extrême. Après un bain dans une eau claire à 28 degrés, nous foulâmes ce coin de paradis...
Il m'est bien difficile d'imaginer qu'un tel lieu fut un jour un bagne.


Des îles du Salut à Grenade
La planète eau d'Interstellar featuring le marsupilami.

Au large du fleuve Maroni, Alain Findus Gromier a réalisé l'exploit de pêcher un piranha. En bons gaulois nous l'avons mangé. Visuellement sa chair ressemble à celle du thon mais gustativement cela s'apparenterait plutôt à du loup en plus ferme. Houba !
Notre navigation par petit vent, petit à petit, effaça les terres émergées. Perdu  sur ce grand lac, je me persuadais que la civilisation des rampants avait disparu. Débarrassé de cette espèce endémique, je fus saisi par une immense paix. Contrairement à mes coéquipiers, je souhaitais que le vent tombe afin de ne plus jamais retrouver la civilisation, nommée ainsi par ironie. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Après quelques jours de mer, Grenade pointait à l'horizon. Au revoir les dauphins, les poissons volants et la voute céleste.


Arrivée à Grenade

Contraste, ce voyage n'est que contraste.
Dans une baie pour millionnaires, nous accostons. Les bateaux sont très beaux et les navigateurs très âgés. Quel bonheur de déguster de la langouste entouré par de sympathiques vieillards en chemises hawaïennes. Les habitants de cette île nous montrent beaucoup de gentillesse. Un dimanche, nous visitons la capitale Saint George qui du fait du lobbying religieux est entièrement abandonnée. Tout est fermé, pas un boxon, pas un troquet. Cette citée populaire ne ressemble pas du tout à notre marina. Nous n'y rencontrons qu'un dealer de ganja frelatée qui a son grand désarroi, parvient seulement à nous vendre 3 bières fraîches. Le tourisme est foutu, dut-il penser...


Carénage 

La grosse galère d'un navire est la maintenance. En dehors du fait que le coût d'entretien annuel est supérieur au PIB de l'Albanie, il convient de faire tout un tas de trucs. Celui qui est le plus étonnant est le carénage. Pour ce faire, il faut appliquer régulièrement et de façon régulière une peinture super polluante sur la coque. Après tout, certaines usines du tiers monde font encore plus de mal à la nature.
Premier chantier : le bateau est trop large.
Second chantier : nous nous retrouvons à Saint Saint-Nazaire en moins coquet, plus bruyant et sans Muscadet.
Troisième chantier : nous voici ici en plein cœur de la jungle au Vietnam. Trop cool, c'est le bon ! Une plage, un bistro sympa, la vie quoi.



ils auraient pu choisir la baie d'à côté : Sagesse bay !


A partir de Grenada, Bluenote a repris la mer. Avec un équipier supplémentaire.  Thierry, à qui Georges confie son bateau pendant son retour en France.
L'équipage était donc composé de 4 hommes : Georgio, Alain, Laurent et Thierry. Ils ont remonté l'arc antillais, avec escale tous les soirs : Cariacou, Tobago cays, Bequia, Sainte-Lucie. Et Martinique ! 
Pas de nouvelles mais on peut penser que les petites nav d'une île à l'autre ont dû être cool et bien arrosées !








1 commentaire:

  1. Belle navigation ! Arrivés chez ma soeur Béatrice à Saint Laurent du Maroni - je découvre que la piscine que je pensais être un peu plus grande qu'un jacuzzi est très grande et tout près de la maison.... Le papillon est magnifique !

    J'ai mis du bronze botom (orthographe des plus incertaines sur le bateau des parents d'une amie en Bretagne à Pâques pendant des années....

    Sinon, Saint-Martin m'évoque un séjour avec des Béziers qui ne sont pas loin....

    Merci encore pour le partage de ces récits si différents les uns des autres !

    Sandra, je t'appelle samedi entre une animation à la Médiathèque - un shooting photo - deux mariage et un dîner d'amis à la maison.... pour ton birthday !

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