jeudi 5 janvier 2017

Départ... ou non ?? !!



Le mercredi 4 Janvier, nous avons quitté Simon’s Town, direction Cape Town. En franchissant le very famous Cape of Good Hope … le bien nommé car nous l’avons espéré un très loooong temps !

Flash back 
Mardi 3 janvier, le vent souffla fort toute la nuit et à notre réveil, ça se poursuivez. Ça se calma vers 10h….. du moins c’est ce que nous avons cru.

Le mercredi main, nous avons 40 nœuds dans le pif, la mer est très formée, le cockpit est vite « salé » : des paquets d’eau de mer nous éclaboussent. Bluenote remue, plonge, se redresse dans une mer très formée. Pourtant nous tirons un bord vers le sud-est de False Bay pour pouvoir abattre le plus sud possible et prendre la direction du Cap de Bonne Espérance.
Nous l’aurons espéré 3h ce cap… Passage musclé que je n’ai qu’aperçu car la position allongée sur ma couchette était la plus propice à mon bien-être tandis que Lionel restait dans le cockpit, luttant contre le mal de mer, installé en lui.
Il faut dire qu’il y a eu, en plus, de ce départ très très agité, un incident, suivi d’un 2ème et d’un 3ème ! Une bosse de ris a soudainement rompu, pb aussi de lazy jacks puis une poulie a explosé. Bref ce ne fut pas la joie. Mais en ce qui me concerne, une fois allongée une petite demi-heure, la faim m’a saisie et je suis monté cuisiner un chili con carne que Georges, Alain et moi avons fort apprécié et dégusté dans une assiette creuse à la cuillère dans le cockpit (ce que j’adore faire, Marthe aussi), Lionel étant parti se reposer dans sa cabine.

Franchi le cap, la vie à bord paisible put reprendre. Observation des oiseaux volant au ras des vagues en escadrilles. D’un poisson lune d’au moins 90 cm de diamètre. Au large de Hout Bay, des souffles nous signalèrent la présence de 2 baleines qui sondèrent sur notre tribord nous permettant d’admirer leur queue. Les otaries et lions de mer montrent le bout de leur museau (ou tête ? je ne sais pas si on dit « museau » pour les otaries ?) tout au long de notre navigation. Comme les dauphins qui passent par deux deci-delà. Un rorqual, probablement, fut entraperçu.

Conclusion d’Alain, l’équipier de l’Indien : il n’a jamais eu de navigation aussi musclée durant sa pourtant longue traversée. Et en 7h de navigation, il a vu plus d’animaux marins qu’en 1 mois et demi.

Et peu à peu, aussi mythique que ce Cape of Good Hope, la Table Mountain se devine, l’arrivée à Cape Town est imminente… en termes de marins càd que nous y entrerons 2h plus tard. Pour se mettre à un ponton du Royal Cape Yacht Club de Cape Town. 



Une photo inhabituelle donc plus intéressante que toutes celles que nous connaissons tous d’elle : voici la Table Mountain aujourd’hui : ces nuages qui la couvrent sont signes de grand vent…. Nous le confirmons !

D’où je vous écris jeudi 5 janvier au soir, après 24h fort occupés à réparer ce qui avait cassé, visité grâce à Vincent qui nous driva dans tous les sens du terme pendant 24h d’un restau à l’autre, d’un point de vue sublime sur la ville à un jardin au centre de la ville, le Vegetable Garden, d’un shipchandler à un autre, avant une dernière bonne soirée à bord de Bluenote, le vent soufflant entre 50 et 60 nœuds…

Ce qui ne dérangea guère notre voisin de ponton : un lion de mer, paisible, tant qu’on ne l’approchait pas trop !





Bluenote et son équipage sont prêts à partir demain matin, si le vent se calme !

Un grand merci pour leur accueil et tous les bons moments passés ensemble à Brigitte et à Vincent.
Au revoir à Cape Town, à l’Afrique du Sud. Direction : Sainte-Hélène !
 

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