mardi 3 janvier 2017

Préparatifs pour future Traversée



L’équipage de Bluenote pour la Traversée de l’Atlantique Sud est au complet !

J’ai - Alexandra - atterri à Cape Town, Afrique du sud, le 28 décembre 2016. Au sortir de l’avion, on longe un long et large couloir vitré, donnant sur l’aéroport : j’ai très vite aperçu Georgio venu me chercher : BONHEUR de s’apercevoir enfin après 1 mois et demi et de vérifier ainsi, l’un comme l’autre, que ces retrouvailles ont été bien orchestrées, autant par les Cies de train en France que par les Cies aériennes, en l’occurrence Qatar Airways. Qui m’a procuré un voyage sans fausse note mais avec des bémols pour sa programmation de vidéos et les repas dispensés, sans qualité, c’est une litote.

Le temps était au grand beau et le vent soufflait fort. Ce qui rend les couleurs plus contrastées : la végétation méditerranéenne subtropicale de la région du Cap en était magnifiée, elle étincelait. Essences connues de nos régions du sud auxquelles se marient avec harmonie les flamboyants, à cette époque de l’année en fleurs. Les agapantes charment les bords de routes avec leurs petites têtes bleu pastel qui se balancent dans le vent. Georges ayant loué une auto, nous entreprîmes la route vers Bluenote au mouillage de la baie de Simon’s Town, au sud-ouest de False Bay. Nous sommes à l’Est du cap de Bonne Espérance. Cape Town est situé à l’Ouest, baigné par l’Atlantique.

Georges et moi avons passé 5 jours de bricolages divers, ménages… hum hum.. des hommes seuls pendant plusieurs mois laissent à désirer dans ce domaine. Georges carène, au mouillage, le bateau càd qu’il frotte les coques et hélices pour en retirer les nombreuses algues qui ont commencé à « pousser » dessus. L’eau n’est pas chaude, 18°, son shorty, combinaison de plongée courte, est nécessaire. Pas de grand requin blanc en vue, seulement des otaries dont la présence nous est signalée par le bruit caractéristique qu’elle fond en respirant à la surface : comme quelqu’un qui se moucherait bruyamment.
Dans le coin il y a aussi des manchots du Cap : ce sont les panneaux de signalisation routière qui informent de leurs éventuels passages sur la route, comme chez nous les cerfs !



Nous ne sommes pas allés à la plage car d’autres panneaux de signalisation nous en ont dissuadés : on ne peut pas y dormir, ni amener son flingue, ni tirer sur ..?? ça n’en est jamais que le corollaire, et pas d’alcool non plus !

Alors on a fait du tourisme en auto : il nous fallait se rendre au Royal Yacht Club de Cape Town. Pas très clean cette marina, comme nos marinas royales jusque-là ! Je découvre à cette occasion cette ville et ses abords. Pour le retour on emprunte la route qui longe la côte atlantique : magnifique. C’est la période des fêtes, aussi les quelques plages sont bondées avec une circulation dense dans les petites villes de cette côte. Après Hout Bay, le panorama est sublime avec quelques points de vue spectaculaires, dont un est aménagé sous des pins et autres grands arbres en aire de pique-nique : un paradis.

Puis on choisit de continuer cette route en corniche sur la mer, route qui est payante (42 rands = un peu moins de 3 €)  la Chapman Road.  Il y a eu d’importants travaux de consolidation des falaises pour éviter les chutes de pierres mais par gros temps de pluie et/ou de vent, elle est fermée.


L’arrivée en balcon sur l’immense plage de Noordhoek Beach est magnifique.
Et elle, déserte, probablement à cause des grandes vagues qui s’y précipitent. Cette route est impressionnante. Et on se dit qu’on est au bout du continent africain !

Le 1er janvier 2017 est joyeusement fêté, sur le bateau de Jean-Michel, un franco-hollandais, qui nous cuisine un excellent diner : un menu vegan délicieux. Deux autres bateaux de français sont conviés : Ralph Rover avec Marie et Laurent, Thalassanté avec Claire et Yves. On chante, on danse sur le pont, une main y cherchant souvent un cordage pour éviter la chute à l’eau et parce que le vent souffle fort. Marie et Claire décident soudain de se jeter à l’eau, toutes habillées … et elles le font sous nos yeux ébahis et réjouis !
Au passage à la nouvelle année, les sirènes des 4 frégates basées au port retentissent. Elles répondent à nos cris de joie et nos nombreux coups de corne de brume : ça dure un long temps, les militaires semblent y prendre autant de plaisir que nous, toute la baie est prévenue, on vient d’entrer en 2017 !

Et le 2 janvier arrive : c’est je jour de l’arrivée des 2 équipiers. Alain est un habitué de Bluenote, il a fait « l’Indien ». Il reprend vite ses marques à bord. Nous allons le chercher à l’aéroport et déjeunons au Dixie. Dixie en afrikaner signifie gamelle militaire mais le repas y est meilleur qu’à l’armée !
Pour Lionel qui arrive le soir, ce sera une Première, il n’a jamais navigué sauf quelques ronds dans l’eau à Sète, dont certains déjà avec Georges.

Apéro à la marina pour y attendre agréablement Lionel. Il a pris un taxi à l’aéroport et arrive en ¾ d’h au F.B.Y.C. Nous sommes nombreux à l’accueillir : Ralph Rover et Thalassanté prennent avec nous le rituel apéro du soir au bar, repos du marin qui trime tout le jour sur son bateau. Comme le bar ferme, Claire propose de poursuivre l’accueil des 2 nouveaux équipiers, Alain et Lionel, avec des ti’punch sur leur Thalassanté, un Cigale 18, un bateau géant : on y est 8 dans le carré, très à nos aises, rhum et citrons verts nous enchantent, Claire nous régale avec son stock de pâtés dont certains viennent de Corse, on chante et on danse même quelques rocks : une excellente soirée !

Le départ approche : Bluenote attend sagement au mouillage déjà fort venté pendant que nous déjeunons chez Brigitte avec Clare-Laure, Vincent, Damielle et Guy.
 chercher bien, vous le verrez !!!

and Stay tuned.
 


2 commentaires:

  1. Très bonne année 2017 à vous et Bluenote :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Jean de la part de nous tous ! A toi et les tiens : Bonne année et grosses bises.

      Supprimer