La
visite-découverte de l'île de La Réunion se poursuit pour Georges. Et François
qui nous régale à nouveau de super photos avec légendes fournies : perso, ça me
donne l'impression de la visiter cette île !
Mais le
départ se profile.. la météo va décider des suites du voyage.
Stay
tuned pour tout savoir..
Mais
avant, poursuivons avec François un " Un petit tour " :
" Mardi 27, nous avions prévu, afin de profiter d'une météo clémente, y compris dans l'Est, où elle est souvent plus humide, capricieuse, de faire le tour de l'île, autre point qui nous avait été recommandé pour un séjour assez bref sur l'île. Nous sommes donc partis tranquillement vers 8h30 du bateau, en direction du sud, car nous avions décidé de le faire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Conditions très calmes comme souvent sur la côte Ouest, notamment vers Saint Paul :
" Mardi 27, nous avions prévu, afin de profiter d'une météo clémente, y compris dans l'Est, où elle est souvent plus humide, capricieuse, de faire le tour de l'île, autre point qui nous avait été recommandé pour un séjour assez bref sur l'île. Nous sommes donc partis tranquillement vers 8h30 du bateau, en direction du sud, car nous avions décidé de le faire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Conditions très calmes comme souvent sur la côte Ouest, notamment vers Saint Paul :
Nous
avons pris la route du littoral, peu pressés par le temps, pour en voir, autant
que possible, toutes les variations. Au sud de Saint Paul :
On a passé
la plage de Boucan Canot, tristement célèbre pour les nombreuses attaques de
requins sur des surfeurs ces dernières années, puis nous avons atteint la
superbe plage de l'Ermitage-les-Bains, à côté de Saint Gilles, avec son lagon,
probablement le plus bel endroit pour se baigner, à l'abri des requins, sur
l'île :
Malheureusement
notre programme de tour de l'île sur la journée ne nous permettait pas vraiment
d'en profiter, nous avons donc poursuivi la route vers le sud, autre vue du
lagon un peu plus loin :
En
passant Saint Leu, brutalement, nous sommes passés du climat déventé de la côte
Ouest au climat nettement soumis à l'alizé de la côte Sud, l'ambiance n'était
donc plus vraiment la même, avec la houle aussi :
Un peu
plus tard, les kitesurfeurs de la plage de Saint Pierre :
A peine
plus loin, on voit que les plages ont encore du charme, même si la houle est
toujours présente et qu'il n'y a plus de lagon :
Quand on
passe Saint Pierre et qu'on se rapproche de la pointe sud de l'île, on se rend
compte que la végétation devient bien plus dense, la route serpente à flanc de
relief qui tombe dans la mer :
Ce sont
souvent les champs de canne à sucre qui "tombent" dans l'Océan
Austral :
De temps
en temps, apercevant une route s'écartant de la grand route pour descendre vers
un (petit) port, nous l'empruntions :
Toujours le long de la côte sud :
Nous avons déjeuné au Baril, une localité du sud-est de l'île, reprenant des forces avant d'attaquer la remontée de toute la côte orientale. Assez vite, passé Saint Philippe, on emprunte la "Route des Laves" qui doit naturellement son nom à son aspect régulièrement remanié par l'activité du volcan. On approche des coulées récentes :
On
aperçoit au loin les restes de la grande coulée de lave de l'éruption de 2007,
et soudain la végétation épaisse disparaît brutalement et devient bien
éparpillée, le paysage est lunaire, assez irréel :
Coté mer,
c'est encore la désolation qui règne 9 ans après, même si les plantes
commencent à recoloniser, la vie repart :
Côté
montagne, on se sent encore presque submergé par toute cette terre venue des
entrailles de la planète, qui a dévalé ces longues pentes :
La délimitation
est très nette avec les zones qui n'ont pas été touchées par la coulée :
En
quittant le domaine de la coulée de 2007, on retrouve tout de suite une
végétation bien dense :
...
jusqu'au passage de la coulée suivante, celle de 2002, qui montre un stade de
recolonisation du milieu différent de sa jeune sœur, avec une sorte de mousse
qui recouvre la lave :
Cette
même coulée de 2002 côté mer :
On
continue la route des laves, et une nouvelle coulée (2004 je crois ? Je ne suis
plus certain...) se présente, assez différente :
Avec des
motifs parfois surprenants :
Enfin,
un peu plus loin, encore une autre coulée, qui vient de loin, là haut... !
Ici
encore, bien délimitée avec un mur végétal pour limite nord :
On sort
ensuit rapidement de cette Route des Laves, aussi spectaculaire qu'espéré, avec
cette variété incroyable de paysage sur une si courte distance, on se sent sur
un lieu qui témoigne des battements du cœur de notre chère planète, c'est assez
émouvant. Avec cette végétation qui renaît à chaque fois, inexorablement. C'est
drôle de penser que les gens du coin, au cours de leur vie, voient plusieurs
fois changer l'aspect de ce littoral... Et à chaque fois, la route est refaite,
l'Homme aussi recolonise cet espace. Je me suis demandé à qui appartenaient ces
terres constamment retravaillées par la Nature, quel est leur statut... ?
Après
nous être attardé l'heure qu'il fallait sur cette portion d'exception de la
Route des Laves, il fallait bien continuer pour boucler le tour. Cette côté
orientale est très humide, on y trouve même des cascades en cette fin de saison
sèche qui a été marquée, car ces reliefs exposés aux alizés sont les seuls qui
ont continué à recevoir des averses régulières ces dernières semaines, comme
ici dans l'anse des Cascades, justement nommée :
Un peu
plus au nord, on retrouve des villes et villages le long de la route, après
l'interruption, rare pour la Réunion, de la Route des Laves, et l'on atteint la
célèbre église de Piton Sainte Rose, dont la structure avait été
miraculeusement épargnée après l'éruption de 1977. Néanmoins, on accède à
l'entrée de l'église, qui avait été entièrement réhabilitée, par un escalier
dans la coulée de lave :
Voici
Georges au pied de l'église :
En
reprenant la route et remontant vers le nord cette côte orientale :
Le
littoral exposé à la houle et aux alizés vers Saint Benoit :
Ensuite,
fatigués par la route et les nombreux stops, certes bien agréables, nous avons
filé plus rapidement vers le nord, pour rentrer faire quelques courses. Nous
avions déjà eu un aperçu de Saint Denis sur la côte nord, en allant à la météo
dimanche, nous sommes donc rentrés à nouveau au soleil couchant vers Le Port.
Bilan de ce tour : les distances ne sont pas énormes, logiquement, sur cette
île plus de 3 fois plus petite que la Corse, mais au relief si marqué : les
fortes pentes du relief sont nettement visibles de partout tout autour de
l'île. Ce relief marqué crée des microclimats tout aussi marqués qui changent
véritablement l'aspect du paysage : en cette fin de saison sèche, le vert
parfois fluorescent de l'Est contraste avec l'herbe jaunie et les sols
desséchés de l'Ouest où nous nous trouvons, au Port. Un bien bel aperçu, dont
je vais essayer de profiter encore un petit peu, même si un départ probable se
dessine vendredi 30, j'en reparle au prochain article, car la météo prévue nous
a conduit à envisager plusieurs scénarios... "
Joli reportage, très scientifique aussi ! On a hâte de lire la suite en mer...en espérant que les conditions météo soient favorables. Bonne traversée
RépondreSupprimerOui, oui, Lolo, comme toi j'ai apprécié ces reportages de François sur l'île de La Réunion et j'attends la suite en mer.. Inutile de téléphoner à François cette fois-ci pour avoir des prévisions méméo affinées puisqu'il est à bord !
RépondreSupprimerce n'est pas Georges qui est au pied de l'Eglise, c'est l'Eglise qui est au pied de Georges sachez le!
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